exemple indiscuté d'un royaume idéal,
sans contraintes et sans heurts,
chantant ce qui est libre.
Regardons bien, Messieurs, cet ondulent champ de blé,
quel exemple admirable d'une saine égalité,
chaque épi pas plus haut que ses proches voisins,
tous ont grandi, c'est sûr, la main bien dans la main.
Regardons bien, Messieurs, l'admirable forêt où règne le silence la beauté et la paix.
Tout y est à sa place et l'ensemble révèle toutes les bonnes manières.
Voici ce qu'on entend et qu'on lit bien souvent,
évoqué par des gens que l'on dit éminents ,
et ils ont, comme nous tous, des qualités de cœur,
mais beaucoup de savoir leur manque par ailleurs.
Ce savoir, au CETEF (1) nous tentons de l'avoir,
et grâce à nos recherches pour tacher d'y mieux voir,
nous constatons hélas au cours de nos débats,
que la nature nous cache un volet plus ingrat.
Nous voyons bien, Messieurs, que la guerre y fait rage,
que la lutte pour la vie est le premier adage,
que rarement le meilleur se trouve le gagnant,
si l'homme n'y veille de près en y intervenant.
Nous voyons bien, Messieurs, que sans cri ni murmure,
l'arbre le plus taré étouffe le plus pur,
que la fougère et l'herbe ou la ronce et l'ortie, tuent silencieusement les arbres trop petits.
Nous voyons bien, Messieurs, malgré qu'on n'y voit rien,
que dans le sol enfin réside le plus grand bien,
sous la forme de l'eau que s'arrachent les racines,
insensibles au fait que meurent leurs voisines.
C'est le rôle du CETEF (1), avec science et respect,
d'agir avec sagesse pour que,
sous ces aspects, la nature s'épanouisse avec toutes ses richesses, tenant avec brio ses plus belles promesses. "
(1) CETEF : Centre d'Etudes Technique et Forestier.
Charles de Jandin
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